Le coût des études supérieures est particulièrement élevé et oscille entre 3000 et 10 000 euros par an en fonction de la filière et de l’établissement choisi. Une telle somme est difficile à supporter pour un étudiant sans revenu, d’où la mise en place du prêt étudiant. Cependant, cette offre bancaire n’est accessible qu’en respectant plusieurs conditions, dont la présentation d’un garant. Quelles sont les solutions en l’absence de cette caution parentale ?
Prêt étudiant : l’importance de la caution parentale
Le prêt étudiant est un crédit à la consommation qui offre un coup de pouce aux personnes n’ayant pas les moyens nécessaires pour financer leurs études. L’argent obtenu permettra de payer les frais d’inscription et de scolarité, la location d’un logement, l’acquisition d’une voiture ou encore l’achat d’un ordinateur. Les montants accordés par les banques varient généralement de 10 000 à 45 000 euros avec une période de remboursement étalée entre 2 à 10 ans. Comme on peut le constater, les sommes en jeu sont relativement élevées. C’est pourquoi les organismes financiers exigent à ce que l’emprunteur fournisse une caution avant de concéder l’emprunt. Cette caution peut être un parent ou un proche qui s’engage à rembourser à la place de l’étudiant si ce dernier devait faillir à son obligation. Ce garant apporte de la tranquillité à la banque qui ne veut pas prendre le risque de perdre son argent. Mais qu’en est-il si le souscripteur ne peut pas fournir de caution ? Pas de panique. Il existe quelques alternatives.
Quelles sont les solutions en l’absence d’un garant ?
Il est possible d’obtenir un emprunt sans garant en souscrivant à un prêt étudiant garanti par l’État. Ce dispositif s’adresse aux étudiants n’ayant pas ni caution parentale ni d’un tiers. Par contre, il n’est accessible qu’à certaines conditions. Le montant demandé par exemple est fixé par un plafond de 15 000 euros. Il faut aussi que l’inscription se fasse dans un établissement d’enseignement supérieur français et que le demandeur soit de nationalité française ou d’un des pays de l’UE, mais tout en vivant en France depuis 5 ans au moins. L’offre n’est disponible que pour les étudiants âgés de moins de 28 ans. Si jamais l’emprunteur ne parvient plus à rembourser son emprunt, l’État prend en charge 70% du paiement tandis que les banques partenaires s’occupent des 30% restants.
Une autre alternative au prêt garanti par l’État consiste à solliciter l’école afin qu’elle puisse se porter garante. Il existe de nombreux établissements comme les écoles d’ingénieurs, les écoles de commerce ou les grandes écoles qui acceptent de couvrir le risque de défaillance de remboursement. Étant donné que ces formations garantissent un accès à l’emploi, les étudiants peuvent honorer plus facilement leurs mensualités.
Dans le cas où aucune de ces solutions n’a abouti, il faudra envisager de se tourner vers le cautionnement bancaire. Le principe est simple : une certaine somme est bloquée sur le compte bancaire du souscripteur et la banque l’utilisera en cas de défaut de remboursement de sa part pour toucher le reste des capitaux non-versés. Cette alternative est intéressante, mais encore faut-il que l’étudiant en question dispose de sommes élevées sur son compte.
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